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Sheppynette
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MessageSujet: Liens Effacés   Liens Effacés EmptyMar 23 Sep - 13:41

    Titre : Liens effacés
    Auteur : Sheppynette
    Situation : Quand John retrouve sa petite sœur sur Atlantis de vieux souvenirs refont surface… Après l’épisode Les alliés.
    Genre : Du 100% Sheppynette


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Sur Terre

Elisabeth :
Bien je vous reverrais donc dans 3 jours à bord du Dédale
Inconnue: C’est entendu Dr Weir.

Les deux jeunes femmes se quittèrent ainsi. Elisabeth remonta dans la voiture prêtée par le SGC et son interlocutrice resta un moment dans le parc à regarder le lac devant elle. Elisabeth était contente d’avoir pu la convaincre de rejoindre son expédition, elle était persuadée que ses connaissances en informatique pourraient être un atout pour la Cité. Elle espérait également faire plaisir à un membre de son équipe en la ramenant sur Atlantis. Ces derniers temps avaient été difficiles, les Wraiths avaient manifesté davantage d’activité que d’habitude.

Sur Atlantis

Elisabeth présentait la nouvelle informaticienne à l’équipe de scientifique.

Elisabeth : Enfin je vous présente le Dr Radek Zelenka. Dr Zelenka voici Whitney Jones, experte en technologies informatiques.
Zelenka : Ravi de faire votre connaissance
Whitney : Appelez-moi Whitney
Zelenka : Très bien Whitney, alors appelez-moi Radek
Whitney : Entendu

Ils se sourirent puis Elisabeth les laissa se mettre au travail. Elle retourna dans son bureau en regardant sa montre. L’équipe du Colonel devait rentrer dans une heure. Ils arrivèrent à l’heure prévue sans encombre, leur mission était plutôt un succès puisqu’il était fort probable que le peuple qu’ils avaient rencontré devienne leur allié. Elisabeth les envoya à l’infirmerie et fixa l’heure du débriefing. Après sa visite à l’infirmerie, Rodney se dirigea vers son labo et il vit une petite nouvelle avec Zelenka. Ce dernier leva la tête et aperçu Rodney par-dessus ses lunettes rondes.

Zelenka : Bonjour Rodney !
Rodney : Bonjour Radek
Zelenka : Votre mission s’est bien déroulée ?
Rodney : Elle n’avait aucun intérêt scientifique mais on a peut-être de nouveaux alliés…
Zelenka : C’est quand même une bonne nouvelle
Rodney (désigne la jeune femme de la tête) : qui est-ce ?
Zelenka : Ah oui !! Où avais-je la tête ? Rodney voici Whitney Jones notre nouvelle experte en informatique. Whitney c’est lui le Dr Mc Kay
Whitney (tend sa main vers Rodney): Oh ... Dr Mc Kay, enchantée
Rodney : (serre la main de la jeune fille) : Moi de même… Tiens c’est étrange…
Whitney : Qu’est ce qui est étrange ?
Rodney : On ne se serait pas déjà croisé quelque part ?
Whitney : Je ne sais pas, pas sur Atlantis en tout cas, je suis arrivée il y a quelques heures
Rodney : Votre visage m’est familier… enfin je n’ai jamais été physionomiste. Laissez tomber. Qu’est-ce que vous étiez en train de faire ?
Whitney : Radek me montrait votre système d’exploitation.
Rodney : Et qu’est-ce que vous en pensez ?
Whitney : Qu’une mise à jour ne lui ferait pas de mal, il existe des versions plus récentes sur Terre. Je vais réécrire certains protocoles pour booster un peu le système et faire en sorte qu’il soit au maximum de ces capacités actuelles.
Rodney : Si vous avez besoin d’un coup de main vous savez où me trouver
Whitney: Je vous remercie.

Rodney partit pour son débriefing et Whitney partit au mess avec Radek.

Whitney : Je sens que je vais me perdre ici
Zelenka : Rassurez-vous ça fait toujours ça au début puis à force d’arpenter les couloirs de la Cité on finit par la connaître par cœur. On s’y habitue vite
Whitney : J’espère bien. Je ne vous dis pas comment je vais galérer pour retrouver mes quartiers.
Zelenka : Je pourrais toujours vous aider
Whitney : C’est gentil mais je veux me débrouiller toute seule. Votre pays ne vous manque pas de temps en temps ?
Zelenka : A vrai dire je me plonge tellement dans mon travail que je n’y pense pas souvent. Mais de temps en temps je ne peux pas m’empêcher d’être nostalgique… Mes nièces et mes neveux me manquent mais je prends alors leurs photos et j’ai moins le mal du pays. Et vous, vous êtes de quel coin ?
Whitney : J’ai beaucoup voyagé ces derniers temps pour mon travail. Mais je suis originaire des Etats-Unis.
Zelenka : On peut dire que vous avez fait le plus long voyage de votre vie.
Whitney : C’est vrai. J’aime beaucoup bouger, rester trop longtemps au même endroit ça amène la routine. Je n’aime pas al routine.
Zelenka : Ne vous en faites pas sur Atlantis ce n’est jamais la routine. (il regarde sa montre) Je suis désolé il faut que j’y aille. A plus tard !!
Whitney : Au revoir !!

Elle le regarda puis resta quelques temps assise devant sa tasse de chocolat. Elle consulta sa montre et décida qu’il était temps qu’elle se mette à la recherche des ses quartiers, si elle espérait dormir cette nuit. Elle marchait paisiblement dans les couloirs quand elle sentit un choc brutal et tomba en arrière. Elle venait de percuter quelqu’un.

Whitney : Excusez-moi je …

Elle s’interrompit en voyant le visage de la personne qu’elle vient de renverser.

Whitney : Oh my God !!
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MessageSujet: Re: Liens Effacés   Liens Effacés EmptyMar 23 Sep - 13:46

Inconnu : Whitney ? (d’un ton froid) Qu’est-ce que tu fais là ?
Whitney (du même ton) : Je pourrais te poser la même question !

Elle se relève et essaye de s’en aller, mais l’homme qui lui fait face la retient par le bras. Ils se jetaient des regards noirs.

Inconnu : Tu n’as pas répondu à ma question !
Whitney : Lâche-moi !!
Inconnu : Quand tu auras répondu !
Whitney : Qu’est-ce que ça peut bien te faire ? Fiche-moi la paix !!

Whitney dégagea violemment son bras de la prise de son frère. Les passants commençaient à les regarder étrangement. Quand il s’en aperçut il entraîna sa sœur sur un balcon avant de la plaquer contre un mur.

Inconnu : Qu’est-ce que tu es venu faire là ?
Whitney : ça ne te regarde absolument pas !! Laisse-moi partir ou tu vas le regretter
Inconnu : J’en tremble de peur. Comment tu as réussi à te faire engager ici, tu as du parfaire ta technique pour falsifier les dossiers à ce que je vois !!

Whitney ne put s’empêcher de lui coller une droite dans les gencives. Elle se dégagea.

Whitney : Je suis ici parce qu’on me l’a demandé mais je te retourne la question ! Comment as-tu pu atterrir ici ? On ne peut pas dire que ton dossier soit reluisant si tu vois ce que je veux dire, pour des gens qui sont censés être des élites, ils ont également pris des moins que rien !!
Inconnu : La ferme !! Je ne sais pas depuis combien de temps tu es là mais ne prends pas la peine de défaire tes bagages !! Je vais te réexpédier sur Terre !
Whitney : Tu crois vraiment qu’avec ton petit grade minable tu as la moindre autorité ici ? Franchement je savais que tu étais cinglé mais à ce point… Tu prends trop à cœur ton rôle de rat de laboratoire !!
Inconnu : Il y a eu du changement depuis la dernière fois que l’on s’est vu. Je suis monté en grade figure-toi !!
Whitney : Je n’en ai rien à faire ! J’ai autre chose à faire qu’à t’écouter te vanter !!

Elisabeth débarqua sur le balcon quelques secondes plus tard. Elle aperçut Whitney et John.

Elisabeth : Mademoiselle Jones !! Je vous cherchais !
Whitney : Vraiment ?
John : Mademoiselle Jones??
Elisabeth : Ah John je vous présente Whitney Jones notre nouvelle experte en technologies informatiques, et voici le Lieutenant Colonel John Sheppard, chef militaire et de la sécurité de cette base. Bien maintenant que les présentations sont faites, j’ai besoin de vous parler.
Whitney : Pas de problème
Elisabeth : Allons dans mon bureau.

Les 2 jeunes femmes s’en allèrent. John resta abasourdi par la nouvelle qu’il venait d’apprendre. Sa petite sœur était sur la Cité en tant qu’experte informatique et en plus elle avait changé de nom. C’était insensé. Cela faisait bien 7 ou 8 ans qu’il ne l’avait pas vu. C’était encore une adolescente quand il l’avait quitté. Mais pourquoi s’était-il emporté contre elle ? Il aurait plutôt dû la prendre dans ses bras et lui dire qu’il était heureux de la voir malgré tout. Mais Atlantis n’était pas vraiment l’endroit le plus sûr de la galaxie, elle était mieux sur Terre. Puis il se mit à penser à l’attitude sa sœur, elle était vraiment furieuse contre lui. Il faut dire qu’il n’avait pas été tendre dès le départ. Mais tout de même, dans ses souvenirs elle se mettait rarement dans de tels états, du moins pas si on la provoquait… Il avait besoin de se défouler, de se changer les idées. Il alla dans la salle d’entraînement pour se frapper ce bon vieux sac de sable. Quand quelques militaires entrèrent dans la salle il quitta la pièce et se dirigea vers ses quartiers pour changer de pantalon. Il mit son jogging et partit courir dans les couloirs de la Cité.
Whitney entra dans ses quartiers et se laissa tomber sur son lit. John… Ici… Il avait fallu qu’elle change de galaxie pour tomber sur son frère. S’il y avait bien quelqu’un qu’elle ne souhaitait pas voir c’était lui. Cela faisait remonter trop de souvenirs douloureux… Il faisait nuit et il était environ 1 heure du matin, elle n’avait pas travaillé si tard que ça. Elle s’approcha de son sac qu’elle n’avait pas encore fini de déballer. Elle attrapa une boîte de comprimé et en sortit un cachet. Elle prit une bouteille d’eau et l’avala. Elle n’avait pas sommeil mais elle voulait attaquer tôt demain matin, elle s’assit un tailleur sur son lit et se mit à son ordinateur. Elle attrapa un DVD et démarra le film.
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MessageSujet: Re: Liens Effacés   Liens Effacés EmptyMar 23 Sep - 13:48

Sa montre sonna à 7 heures pile. Elle se réveilla et se leva. Encore endormie elle se dirigea vers la douche. Elle mit son uniforme, fit le chignon qui emprisonnait tous les jours ses longs cheveux châtains, elle mit ses fines lunettes sur sa tête et se dirigea vers le mess. Il était encore tôt et il y avait peu de monde. Elle déjeuna rapidement avant de chercher son bureau. Au bout d’un quart d’heure elle atteint son but et se mit au travail.
Rodney travaillait sur son ordinateur quand ce dernier se figea. Il tenta toutes les techniques qu’il connaissait mais rien n’y fit. Il avait absolument besoin de récupérer les données qui s’y trouvaient. Il emmena son ordinateur avec lui et il décida d’aller voir la seule personne qui pourrait l’aider. Il frappa à la porte du bureau et n’obtint pas de réponse il entra tout de même et vit Whitney de dos à la porte, concentrée sur ce qu’elle faisait. Il se racla la gorge légèrement pour signaler sa présence. La jeune femme tourna la tête et aperçu l’astrophysicien devant elle.


Whitney : Rodney !! Excusez-moi je ne vous avais pas entendu, que puis-je faire pour vous ?
Rodney : J’ai un souci avec mon ordinateur. J’ai pensé que vous pourriez m’aider.
Whitney : Laissez moi 2 minutes pour que je lance mon programme et je suis à vous. Asseyez-vous.
Rodney : Merci

Rodney s’exécuta et il regarda Whitney en train de travailler. Après quelques instants elle se tourna à nouveau vers Rodney.

Whitney : Alors quel est le problème ?
Rodney : Je n’arrive plus à accéder à mon ordinateur. Je travaillais dessus et il s’est figé, impossible de le débloquer. Je dois absolument m’en servir toutes les données de ma recherche en cours sont consignées à l’intérieur
Whitney : Vous avez fait une sauvegarde ?
Rodney : Je n’ai pas eu le temps.
Whitney : Je vais voir ce que je peux faire.
Rodney : Quoi maintenant ?
Whitney : Non après le train de 6 heures ! Evidemment maintenant, c’est urgent non ?
Rodney : Oui mais vous étiez occupée
Whitney : Le programme que j’ai mis en route va durer quelques heures, j’ai donc du temps devant moi.
Rodney : Merci beaucoup
Whitney : De rien

Elle chercha le problème et le localisa. Elle essaya de remédier à la panne mais malheureusement elle ne pouvait rien faire.

Whitney : J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous Rodney, par quoi je commence ?
Rodney : La mauvaise
Whitney : Votre ordinateur est mort.
Rodney : Oh non, comment voulez-vous m’annoncer une bonne nouvelle maintenant ?
Whitney : Laissez-moi parler. Vous étiez sur le système d’exploitation lorsque le crash a eu lieu non ?
Rodney : Oui en effet
Whitney : Alors je peux récupérer votre travail et vous le transférer sur votre nouvel ordinateur personnel
Rodney : Vraiment ?
Whitney : Bien sûr.
Rodney : Et les autres données qui étaient dessus ?
Whitney : Je dois pouvoir en récupérer une partie. Mais ça va prendre plus de temps. Je vais vous donner un nouvel ordinateur en attendant pour que vous puissiez continuer vos recherches et dès que j’ai terminé je vous appelle pour le transfert ça vous va ?
Rodney : C’est parfait vous êtes vraiment gentille

Elle attrapa un PC portable dont elle ne se servait pas puis elle fit quelques manipulations et le tendit à Rodney,

Whitney : Et voilà
Rodney : Merci infiniment Whitney

A cet instant John entra dans la pièce.

Rodney : Bonjour John
John : Bonjour
Whitney : Ravie d’avoir pu vous être utile Rodney. Je vous contacterai par radio pour vous prévenir quand ce sera bon
Rodney : Je dois y retourner au revoir et merci encore.

Rodney quitta la pièce et John s’écarta de l’entrée. John sentit le regard peu chaleureux de sa sœur sur lui. Il parla d’un ton plus ferme qu’il ne l’aurait voulu.

John : Depuis quand tu portes des lunettes ?
Whitney (sur le même ton) : Qu’est-ce que ça peut te faire ?
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MessageSujet: Re: Liens Effacés   Liens Effacés EmptyMar 23 Sep - 13:51

Whitney se retourna pour attraper 1 ou 2 tournevis et surtout pour lui cacher qu’elle essayait de prendre sur elle pour rester calme. Elle retourna l’ordinateur de Rodney et commença à le démonter en ignorant totalement son frère. Ce dernier se mordit la lèvre et s’approcha du bureau et s’assit en face d’elle.

John : Ecoute je suis désolé pour hier, je ne voulais pas être aussi agressif. J’étais fatigué et quand je t’ai vu en face de moi ça m’a fait un fait un choc
Whitney : Et tu as pensé que te défouler sur moi était une bonne idée ?
John : Je ne sais pas ce qui m’a pris. Mais ça fait bien sept ou huit ans que je ne t’ai pas vu.
Whitney : Huit.
John : Huit.
Whitney (après un court silence) : Si on ne s’est pas vu pendant tout ce temps c’est quand même à cause de toi je te rappelle.
John : Tu plaisantes ?
Whitney : J’en ai l’air ? Tu n’as jamais daigné répondre à mes lettres, ni à mes appels, et je ne parle même pas des e-mails. Et quand j’ai essayé de te revoir tu t’arrangeais pour avoir un empêchement, alors arrêtes de te moquer de moi !!
John : Ben excuse-moi de devoir travailler.
Whitney : Tu sais très bien ce que je veux dire !!
John : Je suis ici depuis l’année dernière alors je n’ai rien reçu de ta part puisque l’on ne peut établir de vortex vers la Terre que rarement…
Whitney : Oh mais ne t’inquiète surtout pas pour ça !! Ça doit bien faire 3 ans que j’ai arrêté de t’écrire.
John : C’est moi où j’ai l’impression que tu m’en veux ?
Whitney : Oh c’est bien, perspicace avec ça !! Tu fais des progrès !!
John : Mais pourquoi es-tu si agressive ? (il la regardait faire) Tu veux que je t’aide ?
Whitney : Non… ça va… merci !!! Et merde !!

Whitney passait ses nerfs sur un composant qu’elle ne parvenait pas à décoincer. A force d’insister elle finit par casser le tournevis et elle se fit une entaille dans la paume de sa main. Un flux de sang commença à s’écouler de la plaie, et Whitney devînt rapidement très blanche. John se leva d’un bond et fit le tour de la table. Il attrapa un chiffon propre qu’il appliqua sur la blessure et avec son autre bras il l’empêcha de tomber.

John : Attends laisse-moi faire.
Whitney : C’est bon je peux me débrouiller
John : C’est ça !! Et quand tu seras tombée dans les pommes tu auras l’air maligne !
Whitney : ça va je te dis !!
John : Whitney !! Tu te sens capable de marcher jusqu’à l’infirmerie ?
Whitney : ça ira

John emmena sa sœur à l’infirmerie, ils marchèrent à son rythme puis ils atteignirent leur but sans encombres. Carson vit John arriver avec Whitney, et une fois n’est pas coutume, l’infirmerie était presque vide. Il s’approcha d’eux et remarqua que la jeune femme était particulièrement pâle.

Carson : Qu’est ce qui s’est passé ?
John : Elle s’est entaillée la main avec un tournevis…
Carson : Il y a longtemps ?
John : Quelques minutes (ils aidèrent Whitney à s’asseoir)
Carson : Elle a perdu beaucoup de sang ?
John : Non mais faites attention elle ne supporte pas la vue du sang.
Carson : D’accord, alors voyons voir ça…

Carson soigna la main de Whitney et cette dernière reprit peu à peu quelques couleurs. Il laissa quelques instructions à sa patiente, puis les laissa seuls.

John : Tu n’as pas trop mal ?
Whitney : Je ne sens rien, c’est encore insensibilisé. Redemande-moi ça quand l’anesthésie ne fera plus son effet. (elle sourit avant de baisser la tête et de parler timidement) Et euh… Merci.
John : Y’a pas de quoi, c’est normal.

Un silence pesant s’installa entre eux, ils ne savaient pas trop quoi se dire. Pourtant John avait des milliers de questions en tête. Que lui était-il arrivé pendant leur séparation ? Pourquoi semblait-elle si en colère contre lui ? Quand il l’avait quitté, il était très proche de sa petite sœur. C’est vrai qu’elle avait de quoi être furieuse, pendant 8 ans il n’a pratiquement jamais donné signe de vie, et lorsque l’incident en Afghanistan était arrivé, elle l’avait soutenu en s’attirant presque les foudres de leur père. Finalement Whitney mit fin à ce silence en se levant.

Whitney : Ecoute euh… je dois retourner travailler…
John : Attends !! Il faut qu’on se parle
Whitney : Je ne pense pas que ce soit une bonne idée…
John : J’ai besoin de parler avec toi… Je vois bien que tu m’en veux mais je ne pense pas que ce soit entièrement dû au fait que je ne t’ai pas répondu pendant tout ce temps…

Whitney se contenta de baisser la tête et de se mordre le coin de sa lèvre. Il la connaissait, il venait de toucher un point sensible. Il parla alors d’une voix douce qui se voulait réconfortante.

John : Dis-moi au moins pourquoi…
Whitney : Je ne suis pas prête à aborder ce sujet avec toi…
John : Whitney s’il te plaît…
Whitney : John, pourquoi tu t’entêtes ?
John : Parce que je vois bien que ça te touche beaucoup plus que tu ne veux bien me le laisser entendre, je te connais par cœur petite sœur
Whitney : Justement non John, en 8 ans beaucoup de choses ont changé…
John : Je ne vois pas où tu veux en venir… Whitney je t’en prie
Whitney : Bon très bien tu l’auras voulu… (elle prit une grande inspiration) Je t’en veux de ne pas avoir été là pour moi quand j’en avais besoin…

Whitney fit volte-face et s’en alla rapidement quand elle quitta l’infirmerie elle se mit à courir avec les larmes aux yeux. John voulut la retenir mais Whitney ne lui en avait pas laissé le temps.
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MessageSujet: Re: Liens Effacés   Liens Effacés EmptyMar 23 Sep - 14:19

Carson arriva derrière John et lui lança un regard interrogateur.

Carson : Est-ce que ça va Colonel ?
John : Oui oui, excusez-moi

Il bredouilla la première réponse qui lui vînt à l’esprit puis quitta l’infirmerie à son tour. John trouva refuge sur un balcon isolé, il avait besoin de rester seul quelques temps. Qu’est-ce que sa sœur voulait dire ? Il avait conservé les lettres qu’elle lui avait envoyées. Pourquoi ? Il ne savait pas vraiment. Certaines d’entre elles n’avaient jamais été ouvertes. Il trouverait probablement des réponses à ses nombreuses questions en les lisant. Il se dirigea vers ses quartiers quand il reçut un appel radio d’Elisabeth lui demandant d’urgence de se rendre en salle de briefing.

John : Que se passe-t-il ?
Elisabeth : L’équipe du major Lorne vient de découvrir un avant poste des anciens sur M3G 788, j’aimerais que vous partiez avec Rodney et Zelenka pour voir les ressources qu’il possède et s’il est encore viable.
John : Quand partons-nous ?
Elisabeth : Dès qu’ils auront fini de se préparer, Ronon vous attend déjà en salle d’embarquement
John : Et Teyla ?
Elisabeth : Elle ne vous accompagne pas cette fois, j’ai besoin d’elle ici.
John : Très bien.

¼ d’heure plus tard la petite équipe partit à bord d’un Jumper pour voir de quoi il retournait. Pendant ce temps Teyla et Elisabeth discutaient sur la manière dont elles pourraient conclure une alliance avec le peuple de la veille.

Teyla : Je pense que nous avons trouvé les bons arguments pour les convaincre
Elisabeth : Espérons-le. Je dois aller voir Melle Jones notre nouvelle experte en informatique, ça vous dirai de m’accompagner ?
Teyla : Si vous voulez, je n’ai pas encore eu l’occasion de la rencontrer.

Les deux jeunes femmes partirent en direction du bureau de Whitney. Quand elles arrivèrent il leur semblèrent entendre des sanglots, elles entrèrent tout de même.

Elisabeth: Mademoiselle Jones ?
Whitney : Oui ?

Whitney avait encore les yeux rouges quand elle se retourna pour répondre.

Elisabeth : Quelque chose ne va pas ? Mais qu’est-ce qui vous est arrivé ?
Whitney : Oh 3 fois rien, je me suis entaillée la main avec un tournevis.
Elisabeth : Tout de même ce n’est pas 3 fois rien, c’est ce qui vous met dans cet état ?
Whitney : Non, enfin si, c’est juste, je ne supporte pas la vue du sang.
Teyla : ça va aller ?
Whitney : Oui ne vous en faites pas.
Elisabeth : Je voulais vous présenter Teyla Emmagan, chef du peuple athosien.
Teyla : Bonjour
Whitney : Je suis désolée que vous me voyiez dans cet état, d’habitude je suis plus professionnelle.
Teyla : Ne vous inquiêtez pas je comprends

La radio d’Elisabeth grésilla elle s’excusa et répondit. Le colonel Caldwell venait d’apprendre pour l’avant poste des anciens et elle devait partir.

Elisabeth : Excusez-moi je dois y aller.
Whitney : Je vous en prie

Elisabeth s’éclipsa et Teyla se sentit quelque peu mal à l’aise.

Whitney : Asseyez-vous à moins que vous ne partiez vous aussi
Teyla : Je veux bien rester. En quoi consiste votre travail ?
Whitney : Je dois m’occuper de la maintenance du réseau informatique, l’améliorer, le sécuriser. Ce genre de choses…
Teyla : Vous devez être débordée…
Whitney : Pas pour le moment disons que si je m’organise comme il faut, je peux avoir du temps libre.
Teyla : Moi je ne comprends pas grand-chose à votre système. Je sais faire des choses basiques dessus mais ça s’arrête là.
Whitney : Je pourrais vous apprendre si vous voulez
Teyla : Je ne veux pas vous embêter, vous avez suffisamment de travail comme ça.
Whitney : ça ne me dérange pas du tout. En revanche moi je ne connais strictement rien de votre peuple. Je vous propose un marché, je vous aide à devenir une boss en informatique et en retour vous me faites découvrir votre peuple. Ça marche ?
Teyla : Euh… D’accord.
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MessageSujet: Re: Liens Effacés   Liens Effacés EmptyMar 23 Sep - 14:24

Cela faisait une semaine que l’avant-poste avait été découvert. Une équipe scientifique était venue en renfort sur le site. Ils avaient découverts des drones ainsi qu’une source d’énergie.

Whitney : Dr Weir ?
Elisabeth: Whitney, entrez je vous en prie, asseyez-vous.
Whitney : Merci
Elisabeth : Que puis-je faire pour vous ?
Whitney : A vrai dire rien, je suis venue pour vous dire que je viens de terminer la mise à jour intégrale du système d’exploitation. J’attends votre accord pour la mettre en service ?
Elisabeth: Déjà ?
Whitney : Ben oui
Elisabeth : Quand les Dr Mc Kay et Zelenka s’y mettait ils y passaient au moins 2 semaines si ce n’est pas plus. On m’avait dit que vous étiez efficace mais je ne pensais pas à ce point.
Whitney : C’est une question d’habitude…
Elisabeth : Est-ce qu’il serait possible de sécuriser davantage notre système ?
Whitney : C’est-à-dire ?
Elisabeth: Il y a plusieurs mois de cela un virus informatique Wraith avait infiltré le réseau informatique du Dédale. Pour l’enrayer nous avons dû faire une sauvegarde saine du système et le réinstaller. Depuis nous faisons ceci fréquemment pour prévenir d’un éventuel nouveau virus… Malheureusement nous avons connu un nouvelle avarie il y a peu de temps. Les wraiths avaient dissimulés un vers dans un programme qu’ils nous avaient transmis.
Whitney : Je crois comprendre où vous voulez en venir. Le système actuel est vraiment très sécurisé. Pour ce qui est du Dédale je n’ai pas eu l’occasion de le regarder en détails. Je pourrais peut-être créer un programme qui empêcherait que cela se reproduise, mais ce ne sera pas forcément efficace. A moins que…
Elisabeth : A moins que…
Whitney : Pardon, à moins que je crée un virus qui protègerait le système en cas d’attaque et qui détruirait le virus responsable…
Elisabeth : ça ne risque pas de dégénérer ?
Whitney : Je ne sais pas. Il faudrait que je fasse des tests en créant un mini-réseau… Je vais essayer et je vous tiendrai au courant.
Elisabeth: Pour ce qui est du système on l’activera ce soir
Whitney : Entendu, contactez moi lorsque c’est bon.

Whitney partit à l’infirmerie pour se faire enlever les points de sa main. Carson l’accueillit et il la fit asseoir sur un lit.

Carson : Bonne nouvelle, vous avez bien cicatrisé je peux vous retirer les points. Oh tant que j’y pense j’ai une autre bonne nouvelle pour vous
Whitney : Oh laquelle ?
Carson : Vous possédez le gène des Anciens.
Whitney : Le gène des Anciens ? Moi ?
Carson : Oui vous.
Whitney : Wow !! Je rejoins le club fermé alors…

Ils éclatèrent de rire tous les 2, puis Carson la laissa filer quand un nouveau blessé arriva. Sur le chemin qui menait à son bureau Whtiney vit Teyla s’entraîner. Elle l’observa un moment, impressionnée. Teyla s’aperçut de sa présence après quelques minutes.

Teyla : Bonjour Whitney
Whitney : Bonjour Teyla, je ne sais pas comment vous faites mais en tout cas vous êtes très douée…
Teyla : Je vous remercie, vous voulez essayer ?
Whitney : Houlà, très peu pour moi, je ne suis vraiment pas doué pour ce genre de choses, je sais à peine me défendre.
Teyla : Et bien c’est l’occasion d’apprendre.
Whitney : Je vais me ridiculiser
Teyla : Et alors ? Nous sommes seules…
Whitney : Bon d’accord, j’essaie, mais c’est bien pour vous faire plaisir.

Whitney sourit puis enleva sa veste et son oreillette. Et se mit en face de Teyla.

Whitney : Bon et maintenant ?
Teyla : Essayez de vous défendre
Whitney : Quoi mais …

Teyla ne laissa pas de répit à Whitney et elle attaqua. La jeune informaticienne se retrouva presque tout de suite, plaquée au sol.

Whitney : Mieux vaut ne pas vous embêter à ce que je vois…
Teyla : En effet... Mais vous n’avez vraiment jamais appris à vous défendre ?
Whitney : Disons que si j’ai une arme à la main, je suis plus douée que sans. Le combat au corps à corps n’a jamais été mon truc, mais par contre je cours vite.
Teyla : Vous savez ça s’apprend…
Whitney : Je sais, sur Terre je m’étais inscrite à un club d’arts martiaux pour apprendre à me défendre mais je n’ai jamais pu y aller.
Teyla : Vraiment ? Pourquoi ?
Whitney (subitement mal à l’aise): Disons que… j’ai eu des problèmes indépendants de ma volonté qui m’ont empêché d’y aller…
Teyla : Je peux arranger ça vous savez
Whitney : Je commence à bien imaginer...

Teyla éclata de rire et aida Whitney à se relever. Cette dernière fut sauvée par un appel radio que reçut Teyla.

Whitney mit en place le nouveau système d’exploitation quand Elisabeth lui en donna l’ordre. Elle démarra dans la soirée les premiers de tests de son nouveau projet. Créer un virus n’était pas si simple que ça. Il fallait qu’il soit efficace mais qu’il soit impossible à pirater. Le colonel Caldwell était venu la voir et lui avait demandé si elle pouvait casser les codes de brouillage Wraiths. Whitney lui avait répondu qu’elle pourrait toujours essayer. Et voilà comment on se surcharge de travail. Elle ne savait pas dire non quand on lui demandait une aide professionnelle. Hermiod l’avait rejoint dans son petit bureau et ils travaillaient conjointement en silence.


Hermiod : C’est rare de voir un humain travailler sans parler… Vous n’êtes pas comme le Dr Mc Kay…
Whitney : Comment suis-je censée le prendre ?
Hermiod : Comme vous le voulez…
Whitney : Je vais considérer que c’est un compliment. Vous m’avez dit que les codes se modifiaient régulièrement c’est ça ?
Hermiod : En effet.
Whitney : Pourtant il doit bien avoir une similitude entre tous ces codes. Je veux dire qu’ils ont tous été créés par le même programme…
Hermiod : Nous n’avons jamais vérifié. A quoi pensez vous ?
Whitney : Je me dis que si l’on retrouve la trace du programme qui leur a servi, on pourrait l’utiliser comme base pour créer comme une clé qui s’activerait en cas de changement et nous fournissant ainsi les codes qui lèveront le brouillage…
Hermiod : Nous n’avions jamais exploré cette option… Ce n’est pas idiot. Je suis d’avis de commencer les recherches mais ça va prendre pas mal de temps.
Whitney : Bon et pendant ce temps je vais aller me chercher un sandwich. Voulez-vous que je vous ramène quelque chose ?
Hermiod : je ne mange pas comme les humains…
Whitney : Oh… Désolée je ne savais pas

Whitney prit un sandwich ainsi qu’un jus de fruits et elle retourna directement dans son bureau. Elle n’avait pas le temps de s’accorder une pause. Elle se rassit en face de son ordinateur et se remit au travail. La nuit était avancée quand les premiers signes de fatigues commencèrent à se faire sentir. Elle tenta de résister à l’attraction du sommeil.

Hermiod : Vous devriez peut-être aller dormir…
Whitney : Je ne vais pas vous laisser travailler seul.
Hermiod : La recherche prendra encore 6 heures. Pendant ce temps je pourrais faire des vérifications sur le Dédale.
Whitney : Très bien, mais je reste encore un peu.

Hermiod se téléporta à bord du Dédale. Whitney finit par craquer et elle s’endormit un quart d’heure plus tard. Elle fut réveillée par le bip d’un ordinateur qui venait d’achever la recherche. Il venait de détecter une familiarité entre tous les codes de brouillages. Elle rajusta ses lunettes et regarda d’un peu plus près, soulagée. Elle consulta sa montre et vit qu’il était un peu tôt pour prévenir le Colonel Caldwell et Elisabeth de sa trouvaille. Elle décida d’aller prendre une bonne douche et un capuccino. A 9h30 elle passa en salle des commandes et elle vit les 2 intéressés dans le bureau d’Elisabeth. La discussion semblait animée et la jeune femme préféra les laisser pour les contacter par radio. Elle retourna dans son « antre » et contacta Hermiod ce dernier arriva quelques secondes plus tard. Elle montra les résultats au petit asgard et se dernier jugea qu’il était temps de prévenir leurs supérieurs.

// Dr Weir, Colonel Caldwell, ici Whitney Jones, répondez s’il vous plaît
-Whitney ici Weir que se passe-t-il ?
-Nous venons de trouver quelque chose qui pourrait vous intéresser
-Très bien nous arrivons, Weir terminé //

Quelques minutes plus tard ils pénétrèrent dans le bureau.

Elisabeth : Alors, qu’elle est cette découverte ?
Whitney : Je pense que nous venons de trouver le moyen de parer le code de brouillage qu’utilisent les Wraiths pour bloquer la téléportation.
Caldwell : Déjà ?
Elisabeth : Je vous avais prévenu Colonel… D’où vient leur faille ?
Whitney : Nous avons recherché une familiarité dans les codes de brouillage. Chaque programme laisse toujours une trace de ses actions. Et il se trouve justement qu’elle en contient une. Très légère mais elle existe. (Elle leur montre un schéma sur un écran)
Caldwell : Et que prévoyez-vous de faire ?
Whitney : Pour vous épargner les détails techniques, nous voulons créer un programme qui détectera la familiarité dans le code de brouillage et qui nous permettra de le déverrouiller. Un peu comme une clé.
Elisabeth : Quand pensez-vous avoir terminé ?
Whitney : D’ici un mois…
Caldwell : Un mois !?!
Whitney: Bon alors si je rajoute quelques nombreuses nuits blanches… Disons que je peux essayer de le terminer pour dans 20-25 jours.
Elisabeth : Malheureusement nous n’avons pas ce temps là…
Whitney : Comment ça ?
Caldwell : Un vaisseau ruche se dirige vers Atlantis et il sera là dans 15 jours. Nous avons un besoin vital de ce programme.
Whitney : Même avec tout ma bonne volonté et l’aide d’Hermiod je n’arriverais pas à finir à temps. Si les Dr Mc Kay et Zelenka pouvaient venir nous aider on pourrait peut-être y arriver à temps, mais je sais qu’ils sont occupés sur l’avant-poste des Anciens.
Elisabeth : Je vais leur demander de revenir tout de suite.

Elisabeth et Caldwell quittèrent la pièce pour se diriger vers la salle des commandes et rappeler Rodney et Radek.

Rodney : Alors c’est quoi cette histoire ?

Whitney leur expliqua ce qui était prévu au programme. Toute l’équipe se mit au travail. Ils décidèrent de se relayer pour être les plus efficaces possibles.
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MessageSujet: Re: Liens Effacés   Liens Effacés EmptyMar 23 Sep - 14:27

Voilà maintenant une semaine qu’ils travaillaient dessus et tout le monde commençait à être épuisé. Beckett les suivaient de près et venait leur donner de quoi tenir quand cela était nécessaire. La fatigue se lisait sans difficulté sur leurs visages.

John : Alors ça avance ? Mais où sont Mc Kay et Zelenka ?
Whitney : Rodney dans son labo et Radek est parti voir Beckett à l’infirmerie.
John : Vous allez y arriver j’en suis sûr
Whitney : J’aimerais être aussi optimiste…
John: Mais si tu vas voir
Whitney (commençant à s’énerver) : Non je ne vais voir rien du tout !! Tout ce que je constate c’est que parti comme nous le sommes nous aurons tout juste le temps de finir et que nous ne pourrons même pas tester le programme avant. On n’a pas le droit à l’erreur. Et ce n’est qu’une question de temps avant que l’un de nous craque !!
John : Calme-toi
Whitney : tu sais qu’il n’y a rien de plus énervant pour quelqu’un dans mon état que de dire Calme-toi !! Je… je…
John : Whitney !!!

La jeune femme venait de s’effondrer à genoux. John se précipita vers elle.

John : Je t’emmène à l’infirmerie tu es complètement épuisée
Whitney : Non je dois continuer
John : Whitney tu ne seras d’aucune aide pour personne dans cet état.
Whitney : Excuse-moi je ne voulais pas m’emporter. J’ai les nerfs à fleur de peau. Ne t’en fais pas, il est arrivé la même chose tout à l’heure à Radek.
John : Ce n’est pas grave, allez relève-toi, tu devrais le rejoindre
Whitney : Beckett passera dans une demi-heure pour nous donner de nouveaux stimulants, ça ira mieux après…
John : Tu as besoin de quelque chose d’autre ?
Whitney : Si tu me dégotes un gros muffin au chocolat avec un capuccino je dis pas non…

Ils éclatèrent de rire et John aida sa sœur à se relever, inquiet. Il avait peur qu’elle ne tienne pas le coup. L’empêcher de poursuivre ne ferait que l’énerver davantage et malheureusement sa contribution était indispensable. Rodney entra dans le bureau à son tour.

Rodney : John ! Que faites-vous ici ?
John : J’étais venu savoir où vous en étiez et savoir si vous aviez besoin de quelque chose.
Rodney : De temps, on a besoin de temps.
John : ça désolé je ne peux rien faire de ce côté-là. Autre chose ?
Rodney : Cessez de parler !!
John : Très bien je vous laisse.
Whitney : A plus tard.
Zelenka : Me revoilà… Vous avez avancé ?
Whitney : ça va mieux ?
Zelenka : On va dire que oui…

Les Wraiths étaient aux portes d’Atlantis. Tout devait être terminé dans 6 heures. Tout le monde mettait ses dernières ressources dans l’accomplissement de leur tâche. Elisabeth avait occulté la cité et envoyé Rodney, Radek et Whitney à bord du Dédale. Ils étaient hors de portée des capteurs et devaient engager le combat avec le vaisseau ruche dès sa sortie de l’hyperespace. Ils firent une dernière vérification et achevèrent le programme à l’instant où la ruche fit son apparition. Le Colonel Caldwell distribua ses ordres. Hermiod commença à calculer les coordonnés de téléportation pendant que Whitney cherchait la singularité dans le programme.

// C’est le moment de vérifier si votre programme fonctionne !!
-Laissez-moi 2 minutes Colonel j’y suis presque…
Melle Jones d’ici 2 minutes nous aurons été
-Alors laissez-moi encore 30 secondes !!//

Whitney travaillait aussi vite qu’elle le pouvait. Au bout de 20 secondes elle trouva enfin ce qu’elle cherchait et elle lança son programme. 10 secondes plus tard le brouillage fut levé.

Whitney : Rodney c’est bon
Rodney : Ok j’envoie !!!

Ils téléportèrent une ogive dans le vaisseau Wraiths qui explosa 5 secondes plus tard.

// Labo ici passerelle, la cible a été détruite, mission accomplie ! On rentre sur Atlantis//

Le soulagement général pu se lire sur tous les visages. ¾ d’heure plus tard ils étaient de retour sur Atlantis. Hermiod téléporta Caldwell, Rodney, Zelenka et Whitney dans la salle d’embarquement. Elisabeth descendit les accueillir en compagnie de John, Teyla et Ronon.

Elisabeth : Félicitations !! Vous avez accompli un magnifique travail.
Rodney : Oh c’est rien Elisabeth vous savez on commence à avoir l’habitude.
Elisabeth: Nous avons mis une bouteille de champagne de côté. Je pense qu’il serait temps de la boire.
Whitney : Allez-y sans moi
Caldwell : Nous n’aurions jamais réussi sans vous, vous avez droit à votre part de gloire
Whitney : A vrai dire, je pensais aller fêter ça à ma manière.
Elisabeth : Et comment allez vous procéder?
Whitney (éclate de rire) : Je vais m’offrir la plus longue nuit de sommeil de ma vie.
Elisabeth : Oh je vois… Très bien allez-y,
Caldwell : on vous gardera une coupe au frais.
Whitney : Merci beaucoup

Whitney quitta le groupe pour aller dans ses quartiers. Une fois arrivée, elle enleva ses chaussures et sa veste avant de se laisser tomber sur son lit. Elle s’endormit immédiatement d’un sommeil de plomb.
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MessageSujet: Re: Liens Effacés   Liens Effacés EmptyMar 23 Sep - 14:29

La vie reprit son cours normal sur Atlantis. Quand Radek et Rodney furent à nouveau frais et dispos ils retournèrent à l’avant poste des Anciens avec John et une petite équipe de sécurité. Le Colonel Caldwell retourna sur Terre, pour le ravitaillement de la Cité. Quand il revînt une petite surprise attendait l’expédition.

Ca// Dr Weir, ici Caldwell
-Que se passe-t-il Colonel ?
Pouvez-vous venir sur le Dédale j’ai quelque chose d’important à vous montrer
-Très bien j’arrive//

Intriguée, Elisabeth se rendit sans perdre une minute à bord du Dédale.

Elisabeth: Alors Colonel qu’y avait ‘il de si urgent
Caldwell : Jugez par vous-même.

Caldwell ouvrit une salle où de nombreux cartons s’empilaient. Elisabeth s’approcha de l’un d’eux et lu sa contenance. Elle écarquilla les yeux et lança un regard interrogateur au commandant du vaisseau. Ce dernier répondit à son interrogation avec un petit sourire.

Caldwell : Avec les compliments du SGC.
Elisabeth : Je ne comprends pas
Caldwell : Etant donné notre dernier succès et la découverte de l’avant poste sur M6D 444, le Général Landry a pensé qu’une petite fête s’imposait.
Elisabeth : C’est plutôt inattendu mais c’est une excellente idée. Je pense qu’une soirée de détente ne fera pas de mal aux personnels de la Cité et du Dédale.
Caldwell : Je suis d’accord.
Elisabeth: Bien il ne reste plus qu’à organiser l’évènement.

Elisabeth retourna dans son bureau et planifia une soirée pour la fête. Elle fit ensuite une annonce pour informer le personnel de la Cité. L’équipe de Sheppard rentra à cet instant.

John : Cool une fête !!
Rodney : ça y est ses sens se mettent en éveil, si seulement ça vous était arrivé tout à l’heure
John : Gardez votre mauvaise humeur au placard !!

Les préparatifs de la soirée avançaient. Une grande salle avait été aménagée pour l’évènement. Guirlandes, musique, tenues de soirée, le Général Landry n’avaient pas fait les choses à moitié. Tout le monde se pressait presque pour trouver un costume ou une robe. Les invitations se multipliaient et l’on remarquait que des couples se formaient. Carson avait invité le Lieutenant Cadman, Rodney s’était enfin décidé a emmené Katie Brown la botaniste avec lui. Le colonel Caldwell avait fait sa demande à Elisabeth. Seul John n’avait pas encore communiqué l’identité de sa cavalière. Il avait reçu de nombreuses demandes de la part de nombreuses jeunes femmes qu’il avait gentiment décliné. Il entra dans le bureau de Whitney.

John : Whitney ? Tu es là ?
Whitney : Oui oui, attends 2 minutes…

John se pencha par-dessus le bureau et trouva sa sœur dans une position assez inhabituelle pour une informaticienne.

John : Je peux t’aider ?
Whitney : Non, c’est bon j’ai fini. Que puis-je faire pour toi ?
John : ça te dirait d’aller à la soirée dansante avec moi ?
Whitney (gênée) : Euh…
John : On t’a déjà invité ?
Whitney : Non pas encore. Mais pour être honnête je n’ai pas l’intention d’y aller.
John : Tu plaisantes j’espère ?
Whitney : Non je suis sérieuse…
John : ça fait plus de 2 ans que je suis ici et c’est la première véritable fête qui se produit. Crois-moi ça n’arrive pas tous les jours.
Whitney : Peut-être mais j’ai du boulot
John : Ah non ça suffit !! Tu passes ta vie, cloîtrée dans ce bureau. Un peu d’air te fera du bien.
Whitney : John je n’ai vraiment pas envie d’y aller.
John : Whitney je ne vais pas te cacher que ça m’arrangerait bien que tu acceptes.
Whitney : Et pourquoi ? Je suppose que toutes les célibataires de la Cité ont dû te faire une proposition
John : Pas loin. J’aimerais vraiment passer cette soirée avec toi, je ne veux partager ce moment avec personne d’autre. Si tu n’y vas pas je n’y vais pas.
Whitney : John ce n’est pas la peine de te priver pour moi. Ah non arrête de me regarder comme ça
John : S’il te plaît.
Whitney : Tu ne me lâcheras pas tant que je n’aurais pas accepté c’est ça ?
John : t’as tout compris
Whitney (soupire) : Bon d’accord.
John : Super !! Il me tarde d’y être. Il va falloir que tu trouves une robe.
Whitney : Parce que c’est tenue de soirée obligatoire ?
John : Oui mademoiselle.
Whitney : Oh non…
John : Et si on va devoir se déguiser. C’est pas Carnaval mais presque. J’ai repéré une robe bleue qui devrait te plaire. Tout a fait ton genre. Dépêche-toi avant qu’elle ne soit prise.
Whitney : Ok j’irai voir tout à l’heure. Faut que je m’y remette.
John : Ok, je te laisse. Je passerais te voir ce soir.
Whitney : Comme tu voudras.
John : A ce soir
Whitney : Bye

John quitta le bureau de Whitney étonnement surpris. Il aurait pensé que convaincre sa sœur aurait été plus difficile que ça. Il commença à se demander si finalement elle n’attendait pas un geste de sa part pour se réconcilier avec lui. En son fort un intérieur il se savait que rien ne changerait le passé, mais à présent Whitney était là. Elle avait resurgit dans sa vie là où il s’y attendait le moins. Non, en réalité il pensait ne jamais la revoir. Il avait démarré une nouvelle vie en arrivant sur Atlantis, loin de sa famille et des problèmes qu’il fuyait. Mais malgré tout il se sentait seul. Certes il avait rencontré de nouveaux visages. Il était sorti avec quelques filles de cette galaxie, mais rien de sérieux. Néanmoins il aimait secrètement l’une d’entre elle. Il avait peur de lui avouer ses sentiments, de passer pour un imbécile et surtout il craignait qu’elle le rejette. En définitif, Whitney était la meilleure chose qui pouvait lui arriver. Il se fit la promesse de régler ses différents avec elle le plus rapidement possible pour retrouver les rapports qu’il entretenait avec elle auparavant.
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MessageSujet: Re: Liens Effacés   Liens Effacés EmptyMar 23 Sep - 14:31

John rejoint comme convenu sa sœur dans son bureau.

John : Encore en train de travailler ?
Whitney : Et oui… Il en faut.
John : Allez stop, je crois que tu as suffisamment travaillé pour aujourd’hui.
Whitney : Laisse-moi le temps de lancer une sauvegarde ainsi qu’un autre programme qui va tourner toute la nuit.
John : Ok.

John observa sa sœur en pleine action. Si on lui avait dit un jour que Whitney travaillerait avec lui sur Atlantis en tant qu’experte informatique, il aurait probablement demandé à cette personne d’aller consulter un psy au plus vite. Il ne savait pas pourquoi Whitney s’était dirigée vers l’informatique, ni pourquoi elle avait changé de nom. Les questions se bousculaient dans sa tête. Il espérait tellement obtenir des réponses. John se laissa emporter dans ce flot de questions si bien qu’il ne se rende pas compte que Whitney lui parlait.

Whitney : John ? Tu m’écoutes ? Y’a-t-il quelqu’un à la maison ?
John : Pardon ? Tu disais ?
Whitney : Est-ce que ça va ?
John : Je vais bien merci.
Whitney : Tu en es sûr ?
John : Certain, ne t’en fais pas. Bien où veux-tu qu’on aille ?
Whitney : Je ne sais pas mais j’aimerais qu’on fasse un détour par le mess, j’ai sauté le dernier repas
John : C’est pas bien ça…
Whitney : Tu parles, si tu savais combien de repas je peux sauter sans m’en rendre compte tu deviendrais dingue !!
John : Comment ça ?
Whitney : Oublie ce que je viens de te dire
John : Hors de question…
Whitney : J’aurais mieux fait de la boucler, je sens que je vais t’avoir constamment sur le dos. Bon tu comptes planter la tente ou on y va ?
John : On y va.

John et Whitney prirent la direction du mess, Whitney s’était servi un capuccino et un muffin et elle alla s’asseoir en attendant que John la rejoigne avec une tasse de café. Elle mit ses mains autour de sa tasse en attendant que John commence à parler. Elle n’osait pas vraiment prendre la parole. Le militaire se racla la gorge pour s’éclaircir la voix et finalement il brisa le silence.

John : Alors dis-moi pourquoi l’informatique ?
Whitney : Pourquoi pas ? Plus sérieusement je n’en sais rien. Disons que j’étais plutôt doué dans ce domaine donc je me suis dirigé naturellement dans cette voix au grand désespoir de papa qui aurait préféré que je rentre dans l’armée pour suivre la voie familiale.
John : Tu t’es attiré ses foudres ?
Whitney : Disons que je ne lui ai pas laissé le choix, je l’ai rapidement mit devant le fait accompli et en définitif il l’a plutôt bien pris, quand il s’est aperçu que ça pouvait être utile dans une multitude de domaines il s’est acheté un ordinateur. C’est pour te dire.
John : Ah quand même... Tu … tu sais s’il m’en veut toujours ?
Whitney : John je…
John : Je sais mais tout ce que je veux savoir c’est s’il s’est calmé. Ça fait quand même 3 ans maintenant.
Whitney : Je ne sais pas, je suis souvent intervenue en ta faveur et disons pour faire court que je l’ai aidé à reporter sa colère que quelqu’un d’autre que toi.
John : Oh non ne me dis pas qu’en voulant me défendre tu …
Whitney : Et si, je l’ai fait. Je supportais plus de l’entendre pester contre à longueur de journée en se demandant ce qui avait bien pu te passer par la tête pour agir ainsi. Un jour je suis rentrée à la maison et j’ai pour ainsi dire tapé du poing sur la table.
John : Whitney tu n’aurais pas dû. Il t’en veut encore ?
Whitney : Non plus maintenant. Certains évènements peuvent amener à réfléchir et à changer de fusil d’épaule…
John : Qu’est-ce que tu veux dire ?
Whitney : Aller arrêtons de parler de papa et de moi. Parle-moi un peu de toi. Comment tu as atterri là ?

  • John avait remarqué le soudain malaise de sa sœur et sa volonté de changer de sujet. Il savait que s’il cherchait à en savoir plus elle se braquerait. Il ne voulait pas en arriver là, il y avait un léger mieux entre eux, hors de question de le briser. John laissa Whitney mener la conversation sans pour autant écarter de son esprit l’attitude de sa sœur. Il devait absolument retrouver ses lettres
.
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MessageSujet: Re: Liens Effacés   Liens Effacés EmptyMar 23 Sep - 14:35

La fête avait lieu dans 2 jours maintenant. Aussi bien Elisabeth que Rodney se demandaient qui John avait bien pu inviter à la soirée. Ce dernier n’avait rien laissé filtré et sa cavalière non plus. Alors au sein de l’équipe de John, les petits paris et autres spéculations commencèrent. John avait réussi à les surprendre et il ne rata pas l’occasion qui s’offrait à lui. Il sema encore plus le trouble dans leurs esprits et il repartit tranquillement à ses occupations avec un immense sentiment de satisfaction. Le soir de la fête arriva enfin. Elisabeth inaugura la fête vers 20h mais tout le monde n’était pas encore arrivé, il manquait essentiellement des scientifiques qui devaient terminer quelques uns de leurs travaux avant d’aller s’amuser. John faisait partie de l’un d’eux. Il se dirigea vers les quartiers de sa sœur à 20h30 comme convenu. Il frappa puis attendit la réponse de Whitney.

Whitney : Entre, désolé je ne suis pas tout à fait prête…
John : Ce n’est pas grave je…

John s’arrêta quand son regard se posa sur sa petite sœur. Elle avait mis la robe bleu nuit qu’il lui avait conseillé. Ses cheveux étaient détachés et ils étaient étrangement plus longs qu’il ne le pensait… Ses yeux n’étaient pas cachés par ses petites lunettes et elle était légèrement maquillée.

Whitney : Quoi ? Qu’est-ce qu’y a ? Réponds au lieu de me regarder comme ça !!
John : « Wow »
Whitney : Quoi « Wow » ?
John : Je ne m’attendais vraiment pas à ça…
Whitney : Tu peux préciser ?
John : Tu… Tu es resplendissante
Whitney : Oh… euh… merci.

Whitney rougit légèrement avant de se remettre devant son miroir.

Whitney : Je me coiffe, je mets mon collier et on peut y aller
John : Tu peux rester comme ça tu sais
Whitney : ça va pas non ? J’en ai pas pour 3 ans à faire un chignon !! J’en fais un tous les jours…
John : Justement, n’en fais pas, tu es bien mieux sans. Je t’assure, tu es très bien comme ça.
Whitney : Bon d’accord t’as gagné.

Whitney posa sa brosse pour mettre son collier. Ses cheveux la gênait et John le remarqua, il s’approcha alors d’elle pour l’aider.

John : Laisse-moi faire
Whitney : Non, John s’il te plaît
John : Allez donne
Whitney (d’un ton implorant) : John je…

John ne laissa pas le temps à sa sœur de terminer sa phrase, il lui avait prit le collier. Une question lui traversa la tête. Pourquoi ne veut-elle pas que je l’aide ? C’est juste un collier rien de plus. Quand Whitney souleva finalement ses cheveux John comprit immédiatement pourquoi elle voulait le faire seule. Il s’approcha un peu plus de sa nuque pour regarder attentivement. Il découvrit une cicatrice blanche. Après avoir attaché le bijou, il passa un de ses doigts dessus et vit la peau de la jeune femme frissonner. Elle se retourna avec un regard désolé.

John : Je n’ai pas le souvenir de cette cicatrice…
Whitney : John ne gâchons pas cette soirée. Tu voulais partager ce moment avec moi, je t’en prie allons à la fête
John : Il faudra un jour ou l’autre que l’on est cette conversation, tu t’en rends bien compte ?
Whitney : Je le sais, mais pas ce soir…
John : Entendu, mais tu me connais je ne lâcherai pas prise
Whitney : Je le sais aussi.

Ils se dirigèrent bras dessus dessous vers la salle où avait lieu la fête. Quand ils entrèrent John repéra son équipe et il entraîna sa cavalière avec lui. Whitney fut accueillie par les regards stupéfaits du groupe.

Elisabeth : Whitney !?
Whitney : Bonsoir
Rodney : ah zut je n’aurais jamais pensé à elle
John : Et oui Rodney je vous ai bien eu sur ce coup là.
Elisabeth : Je croyais que vous ne vouliez pas venir ?
Whitney : Disons que je n’ai pas vraiment eu le choix… Le Colonel Sheppard peut-être très… persuasif…
Elisabeth : En effet, enfin bref le principal c’est que vous soyez là.
John : Bien je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai envie de danser (il tendit son bras vers sa sœur) Whitney…
Whitney : John…

Ils se sourirent avec un regard complice puis John prit gracieusement la main de sa partenaire et il l’emmena vers la piste de danse sous le regard des ses collègues. Une fois l’un en face de l’autre, John murmura au creux de l’oreille de Whitney

John : Es-tu prête à leur en mettre plein la vue ?
Whitney : ça fait longtemps que je n’ai pas dansé mais il paraît que ça ne se perd jamais ce genre de chose. Enfin ce n’est pas vraiment pour moi que je me fais du souci
John : Oh vraiment ?
Whitney : Oui, je vais devoir y aller doucement, je n’ai pas envie de te fatiguer trop vite.
John : C’est ce que l’on va voir

Frère et sœur se laissèrent porter par la musique, les styles s’enchaînaient et cela ne semblait pas leur poser le moindre problème. Après ¾ d’heure de pas synchronisés ils se décidèrent (d’un commun accord) à faire une pause. Ils partirent rejoindre la table où leurs amis s’étaient assis.

Teyla : Vous avez l’air de bien vous amuser. Je ne vous connaissais pas sous ce jour là John…
John : A vrai dire moi non plus… Mais Whitney est une excellente cavalière…
Rodney : C’est le moins qu’on puisse dire, vous êtes danseuse professionnelle ou quoi ?
Whitney : Pas du tout, j’ai juste pris des cours de danse pendant mon enfance, je variais beaucoup les styles…
John : C’est le moins qu’on puisse dire…
Elisabeth : Vous vous connaissiez avant ?
John (se rendant compte de sa gaffe) : Euh… non pas du tout (il se mord le coin de la lèvre) mais à voir comme elle danse je n’ai pas de mal à la croire

Whitney avait pris un verre et s’étais mise à boire pour essayer de cacher son malaise. Quand John tenta de se rattraper, il lui lança un regard suppliant elle se contenta d’esquisser un sourire timide et plus personne n’aborda ce sujet de la soirée pour leur plus grand bonheur. Après quelques heures la majorité des convives avaient décidé d’être raisonnable, ils partirent se coucher.
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MessageSujet: Re: Liens Effacés   Liens Effacés EmptyMar 23 Sep - 14:38

John et Whitney restèrent les derniers levés. Ils s’étaient éclipsés sur un balcon et profitaient de la fraîcheur de la nuit. John n’avait pas dit un mot depuis un long moment, Whitney posa une mais sur la sienne et se mit à parler avec douceur.

Whitney : Quelque chose ne va pas ?
John (tiré de ses pensées) : Pardon, tu disais ?
Whitney : Tu veux m’en parler ?
John : De quoi ?
Whitney : John tu peux utiliser cette parade avec qui tu veux sauf avec moi. Je te connais trop. Je sais que tu en as gros sur le cœur et que tu ne le diras à personne.
John : J’ai changé en 8 ans… Tout comme toi
Whitney : Oh j’en suis convaincue. Je sais que tu te forges une carapace bien épaisse et que lorsqu’il faut parler de sentiment… Ce n’est pas ton truc.
John : Ton apparition dans ma vie a fait ressurgir beaucoup de souvenirs… Et pas forcément les plus agréables
Whitney : Pour être tout à fait sincère avec toi, j’ai ressenti la même chose.
John : Je pensais avoir surmonté tout ça depuis longtemps …
Whitney : Mais nos cicatrices ne sont peut-être pas encore refermées malgré le temps qui a passé… On essaie de vivre avec en se disant que finalement ça finira bien par passer… Mais un jour tout bascule et nos vieux démons nous hantent à nouveau.

John hocha la tête puis un silence s’installa. Une question tourmentait Whitney depuis fort longtemps. C’était le moment où jamais. La jeune femme prit une longue inspiration et regarda John dans les yeux

Whitney : John j’ai besoin de savoir… as-tu jamais lu les lettres que je t’ai envoyé ?
John : J’en ai lu certaines, mais pour être tout à fait franc avec toi j’ai arrêté rapidement.
Whitney : Ok. (elle détourne son regard) Je… je crois que je vais y aller, j’ai encore du travail qui m’attends demain…
John : Whitney je…
Whitney : Laisse… ça n’a plus d’importance…
John : Je peux quand même te raccompagner ?
Whitney : Si tu veux

Whitney voulait répondre non, mais elle ne parvint pas à lui refuser cette demande. Toutes ces années où elle s’était évertuée à lui écrire en y mettant son énergie et son amour. Tout ceci… pour rien. Ça lui faisait mal d’admettre que son père avait probablement raison, mais une infime partie d’elle n’acceptait pas cette version, elle pouvait ou plutôt ne voulait pas y croire. Le trajet vers ses quartiers se fit en silence, ils étaient tous les 2 plongés dans leurs pensées respectives. Whitney déposa une bise sur la joue de John puis elle entra dans sa chambre. Elle attendit que John soit parti pour se laisser submerger par ses émotions. La jeune femme s’effondra sur son lit. Elle pleura un long moment en essayant de faire le moins de bruit possible. Elle s’aperçu qu’elle avait refoulé de nombreuses fois ses angoisses, les coups durs. Ce soir elle se relâchait. John avait amorcé le chemin vers ses quartiers. Il se sentait mal, il ne pouvait pas laisser comme ça, il fit demi-tour et lorsqu’il s’apprêta à frapper à la porte de sa sœur il interrompit son geste. Il entendit des bruits étouffés, des sanglots. Il ne savait plus quoi faire à présent. Elle pleurait à cause de lui, il en était certain. Il hésitait, il avait peur que Whitney ne le repousse s’il entrait. Mais s’il partait cela voulait dire qu’il allait encore fuir, comme il l’avait fait auparavant. Il ne n’arriverait plus à se regarder dans un miroir s’il réitérait cette attitude. Il frappa doucement mais ne reçut pas de réponse, il ouvrit la porte et entra. John s’approcha lentement du lit, puis il s’assit. Whitney était allongée sur le côté. Il s’était assis derrière elle. Il posa timidement sa main sur le bras de sa sœur qui sanglotait toujours. Sa petite sœur posa la sienne dessus et la prit. Elle entraîna son frère et ce dernier s’allongea à côté d’elle. John posa sa tête sur celle de Whitney et il commença à la bercer tendrement. Whitney finit par se calmer et elle s’endormit. Dans sa position, John ne pouvait pas bouger sans risquer de la réveiller. Il sombra lui aussi dans le sommeil quelques minutes plus tard.
Il se fut réveillé par l’odeur du café chaud. Il ouvrit progressivement les yeux et découvrit le visage de sa sœur qui lui souriait avec une tasse de café à la main.


Whitney : Bonjour…
John : Bonjour, quelle heure est-il ?
Whitney : Environ 14h, ne t’en fais pas Elisabeth a reporté le briefing à 18h30. Bien dormi ?
John : Je n’avais pas dormi aussi longtemps depuis un bon moment. Ça fait longtemps que tu es levée ?
Whitney : ça doit bien faire une heure…
John : Tu aurais dû me réveiller…
Whitney : Tu avais l’air si paisible… Je n’ai pas osé.
John (se redresse et prend la tasse de café) : Merci. Alors comme ça je suis paisible lorsque je dors ?
Whitney : C’est bien ce que j’ai dit
John : C’est la première fois qu’on me dit un truc pareil
Whitney : Il y a un début à tout grand frère…

Grand frère… Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas entendu Whitney l’appeler comme ça. John fut soudain submergé par un flot de souvenirs. Il se remémora leurs petites combines, leurs endroits préférés, leurs jeux… Ce n’était pas dans ses habitudes d’être nostalgique. Il devait absolument retourner dans ses quartiers. Il se leva brusquement et manqua de renverser sa tasse sur Whitney

Whitney : Hey ! Fais gaffe
John : Excuse-moi (se dirige vers la porte)
Whitney : John ? Mais qu’est-ce qui te prend ? ça ne va pas ?
John : Il faut que je fasse quelque chose

Il quitta la pièce sans laisser le temps à Whitney de répliquer. La jeune femme se demanda ce qui lui prenait. Elle regarda encore la porte quelque seconde avant de prendre son oreillette et de la mettre en place. Elle se dirigea vers son bureau tout en étant plongée dans ses pensées. De son côté John se trouvait dans ses quartiers. Il se mit à fouiller et à retourner la pièce. Il en avait marre des faux-semblants. Le militaire avait besoin de réponses, il ne voulait plus de secrets, plus de mensonges. John avait longtemps rompu tout lien avec sa famille et il n’aurait jamais imaginé que le retour de sa petite sœur dans sa vie aurait pu lui apporter tant de soutien et de force.
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MessageSujet: Re: Liens Effacés   Liens Effacés EmptyMar 23 Sep - 14:45

Après ¾ d’heure John trouva enfin ce qu’il cherchait. Il s’agissait d’un paquet de lettres, entouré d’une espèce de ruban bleu fin. Il ignorait combien il y avait de lettre. 50 ? 75 ? 100 ? Peu importe il les reliraient ou plutôt il les liraient toutes. Il coupa sa radio pour ne pas être dérangé et s’assit sur son lit. Il défit le ruban avec précaution puis entama sa lecture. La première lettre était la plus ancienne. Whitney l’avait écrit pour son anniversaire.

    « Hello Grand frère !!
Comme je te connais, tu n’as rien prévu pour cette journée spéciale. Moi je ne t’ai pas oublié. Je sais que là où tu es il ne doit pas y avoir grand-chose pour faire la fête, c’est pour ça que j’ai mis quelques confettis dans l’enveloppe. Je sais c’est débile. Mais je trouvais l’idée marrante […] Je vais enfin mettre un terme à ta dure tâche en te souhaitant un très joyeux anniversaire. Tu n’es pas parti depuis longtemps mais tu me manques déjà. Mais je me dis que nous nous reverrons bientôt et cela me permet de patienter un peu. Prends soin de toi, je t’adore et je t’embrasse.
Whitney

    PS : Tu es mon grand frère préféré, ne l’oublie pas !! »
Il replia la première lettre avec un sourire aux lèvres. Il enchaîna les lettres, de temps à autres il regardait la date d’expédition. Sa sœur avait était plutôt constante, environ une lettre toute les 2 ou 3 semaines. Il ouvrit celles qui ne l’avaient pas été.

    « Hello John,
J’espère que tu vas bien, malgré les derniers évènements. Je sais que tu as sûrement encore plus envie de couper les ponts avec nous surtout depuis ta dernière confrontation avec papa. Je voulais simplement te dire que de mon côté, je te soutiens. Je trouve que ton action est digne d’un héros. Au diable leurs foutus ordres à tous ces grands pontes décorés et coincés !! Tu as risqué ta vie pour en sauver 2 autres et je trouve que c’est la plus belle preuve d’honneur que l’on peut démontrer. Dis-toi bien que si cet incident est consigné dans tes états de services c’est parce que ces grands messieurs regrettent de ne pas avoir accompli ton exploit. Pure jalousie, ne te fais pas d’illusions. Ne te laisse pas décourager par ce que papa t’a dit, il est de la vieille école. Parler de toi à la maison devient un tabou avec lui. Il est hors de question pour moi de le laisser démonter ton image en public alors que tu n’es pas là. Je ne supporte plus de vivre à la maison avec lui. J’envisage de partir en Europe avec l’université. Des échanges sont organisés avec des écoles étrangères et je me suis déjà inscrite à plusieurs d’entre eux. On verra bien si je suis acceptée. Je vais devoir m’arrêter là. Papa n’est pas là et le bureau de poste ferme dans 30 minutes. Je vais encore devoir courir pour poster ta lettre à temps pour que papa ne me voie pas. Encore une dernière chose. Ce que je vais te dire ne va probablement rien changer mais je vais quand même te le dire. Je suis très fière de toi et de ce que tu as accompli et je voulais aussi te dire que je t’aime. Prends bien soin de toi.
Whitney

    PS : Tu es et tu resteras toujours dans mon cœur, mon grand frère préféré.
John n’avait jamais ouvert cette lettre. Il se rendit compte qu’il avait laissé échapper une larme. Il l’essuya puis attrapa les lettres suivantes. Au bout d’un moment il s’aperçut que les lettres s’espaçaient de plus en plus. Il y avait 6 mois d’écart entre celle qui avait dans les mains et celle qu’il allait ouvrir. Elles avaient étaient rédigées. Il y a environ 3 ans.

    « Cher grand frère,
Je t’écris rapidement cette lettre pour t’informer que je viens de décrocher un poste plus important. J’ai été engagée par la CIA pour déjouer un piratage informatique de grande envergure. On m’a dit peu de choses sur mes nouvelles responsabilités mais ce que je sais c’est que je vais être obligé de t’écrire moins souvent. Je vais me balader un peu partout dans le pays pour traquer les vilains hackers. Qui sait peut-être qu’un jour je ferais la une des journaux. Je t’embrasse, à très bientôt (j’espère).
Whitney

    PS : Et maintenant tu connais la suite : Tu es mon grand frère préféré. »


6 mois plus tard. Dans l’enveloppe, John trouva un article de journal découpé. Il faisait référence à une jeune femme qui se serait fait coincé un soir dans un parking, et elle aurait été agressée par des inconnus

    « Hello grand frère.
C’est Whitney (enfin je crois). De retour après je ne sais pas très bien combien temps. D’après ce qu’on m’a dit, il a du s’écouler environ 6 mois. Je ne peux que le croire. Je ne peux que faire confiance à ce qu’on me dit à vrai dire… Finalement j’ai réussi à avoir mon article dans un journal. Malheureusement pas dans les circonstances que j’aurais souhaité. Et oui, la jeune femme de l’article c’est moi. Je sais ce que tu dois penser, ce n’est pas mon nom qui est inscrit dans ce papier. Mais cela vient de la CIA. Ils ont préféré mentir sur mon identité pour ma protection paraît-il. Ils auraient pu y penser plus tôt je te l’accorde. Je ne sais pas pourquoi je t’envoie cette lettre. Je n’ai jamais eu de réponse à mes précédents courriers. On m’a dit que tu avais été muté à Mc Murdo, en antarctique. Les ours polaires ne relaient peut-être pas aussi bien les messages que je le pensais. Enfin bref, tout ça pour te dire que je vais mieux. Je ne sais pas si papa t’as jamais parlé de ce qui était arrivé. Le connaissant il n’a pas dû le faire. Les vieilles rancoeurs nous pourrissent toujours l’existence. Quand ta vie ne tient qu’à une machine tu te rends compte que tout ceci n’a pas la moindre importance. Fais-moi confiance. J’espère que les doudounes de l’armée sont suffisamment isolante pour ne pas que tu te transforme en un glaçon de presque de 2 mètres. Je t’embrasse.
Ta petite sœur

    PS : Tu es mon frère préféré (je crois que c’est ce que je marquais à la fin, mais de ça aussi je n’en suis plus sûre, désolé)Ah et aussi je viens de changer de nom de famille. Jones remplace Sheppard à présent. »
John était abasourdi par ce qu’il venait de lire. « Quand ta vie ne tient qu’à une machine… » Cette phrase résonnait dans son esprit. L’article de journal ne fournissait pas de détails qui lui permettraient de comprendre. Il attrapa sa radio

// Whitney, ici John
-John ? Je vous écoute
-Peux-tu me rejoindre dans mes quartiers ? C’est urgent ?
-Euh, bien sûr, j’arrive tout de suite//
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MessageSujet: Re: Liens Effacés   Liens Effacés EmptyMar 23 Sep - 14:47

Whitney quitta Rodney pour aller vers les quartiers de son frère. Elle se demandait qu’est-ce qui pouvait bien être si urgent. John était vraiment bizarre aujourd’hui. Elle frappa discrètement et entra quand son frère lui dit de le faire.

Whitney : Alors qu’y a-t-il de si …

Elle s’arrêta quand elle vit la tête qu’affichait l’homme en face d’elle. Il lui fit signe de s’asseoir à côté de lui. Elle s’exécuta en fronçant les sourcils, inquiète. Elle observa un instant le lit. Il y avait tout un tas de papiers éparpillés dessus, Whitney reconnut presque instantanément ses lettres, elle n’y comprenait rien.

Whitney : Qu’est-ce que ça veut dire ? (Elle finit par s’asseoir)
John (prend les mains de sa sœur dans les siennes) : Je dois t’avouer quelque chose. Je ne sais pas pourquoi mais toutes tes lettres… Je les ai gardé. Toutes. Il y en a quelques unes que je n’avais pas lues. Du moins jusqu’à il y a 5 minutes. Je ne m’attendais pas à découvrir ce que j’y ai trouvé. Pendant longtemps j’ai pensé que tu étais comme le reste de la famille. Mais je me suis trompé. Je n’aurai jamais imaginé recevoir tant de ta part. Aujourd’hui je me rends compte combien j’ai été stupide. Même indirectement tu as toujours été là pour moi. Et en retour Je n’ai pas été capable de te rendre l’ascenseur. Je m’en veux. J’aimerais tellement que tout redevienne comme avant entre nous…
Whitney (le coupe) : Et moi je ne veux pas
John : Oh je…. (déçu)Je comprends ne t’en fais pas.
Whitney : Non tu ne comprends pas. Je ne veux pas que tout redevienne comme s’était avant. Parce qu’avant on été séparé. Avant, tu me méprisais et moi je t’ai toujours aimé. On peut essayer de retrouver la complicité, la tendresse et tout ce qui s’en suit, mais plus de secrets, plus de mensonges. (après un temps) Tu sais, j’ai toujours su qu’on aurait un jour cette conversation, et que pour toi je devrai faire face à ce qui m’a été le plus difficile à vivre. Mais je pense qu’on a chacun nos parts de souffrance à partager. Ça ne fera que remuer le couteau dans la plaie, mais je sais que cette fois on ne sera pas seuls pour y faire face. C’est probablement un mal nécessaire pour qu’on puisse avancer.
John : Peut-être…
Whitney : Vas-y.
John : Comment ça ?
Whitney : Pose-moi la question qui te brûle les lèvres et que tu as peur de dire. Il faut que tu le fasses, sinon il persistera toujours des secrets et des non-dits. J’en veux plus de tout ça.
John : Moi non plus. (prend une inspiration) Qu’est ce qui s’est passé il y 3 ans ? C’est quoi cette histoire de CIA ?
Whitney : Il y a 3 ans, j’ai été contacté par un agent des services secrets. Il disait qu’ils étaient à la recherche d’un informaticien très qualifié pour sécuriser leurs systèmes et déjouer un projet de piratage. J’ai accepté, dans mon métier ce genre d’opportunité ne se présente qu’une seule fois. J’ai travaillé avec une équipe de spécialistes et nous avons créé le système d’exploitation le plus sécurisé du moment. On nous en demandé de le diffuser dans les grandes agences gouvernementales du pays. L’attaque pirate qu’ils avaient suspectée a bien eu lieue. Malheureusement pas là où ils l’avaient prévu. La plus grande banque fédérale américaine a été leur cible. J’ai été emmenée sur le lieu du casse pour essayer de rétablir le système de sécurité de la banque et ainsi enfermer les braqueurs dans la chambre forte. Sur place je suis parvenue à ma tâche après quelques heures et la plupart des otages sont ressortis indemnes. Malheureusement ils se sont aperçus après coup que l’un des braqueurs avait réussi à s’échapper en se mêlant au flot des rescapés. Quelques jours après cette intervention j’ai réintégré mon ancien poste. Un soir, environ une semaine plus tard, le braqueur en fuite m’a serré dans le parking de l’immeuble. Il était avec 3 autres hommes. J’ai bien essayé de me défendre, mais je l’ai tout de suite regretté. Ils m’ont rapidement passé à tabac avant de… (John serra les mains de Whitney, cette dernière tremblait, au bord des larmes)
John : Prends ton temps, ça va aller…
Whitney (acquiesce): Ils m’ont jeté du 2ième étage de l’immeuble. J’ai atterri sur le toi d’une camionnette. Selon les experts c’est ce qui m’a permis de survivre. La cicatrice que tu as vu hier est le résultat de mon vol plané. Ma tête a frappé le pare bise et des éclats de verres m’ont entaillé la nuque. Ensuite je me suis réveillée dans une chambre d’hôpital… Après un peu plus de 5 mois passé dans le coma. Un mois plus tard j’écrivais la lettre que tu as reçu. La suite c’est des mois de galère sans grande importance.
John : Dans ta lettre tu dis, « quand ta vie ne tient qu’à une machine », tu faisais référence à ton coma ?
Whitney : Oui, j’étais sous assistance respiratoire. Si quelqu’un avait débranché le tuyaux, on ne se parlerait pas en ce moment.

John serra sa sœur contre lui. Maintenant ce n’était plus ses mains qui tremblaient mais tout son corps. Il la berça et Whitney finit par se calmer doucement après de longues minutes. Elle s’essuya les yeux puis esquissa un bref sourire vers son frère. En réponse, John lui fit un sourire réconfortant et Whitney prit la parole.

Whitney : Je ne veux pas que tu te sentes coupable.
John : Pourtant c’est le cas
Whitney : Je sais. Mais pour moi, ce qui doivent se sentir coupable c’est ceux qui m’ont fait passer par-dessus cette rambarde. Je ne te cache pas que je t’en ai voulu pour ne pas avoir été là, mais je sais que si tu avais été prévenu, tu serais venu malgré tout.
John : C’est vrai, mais tu vois j’aurais tellement aimé pouvoir te soutenir
Whitney : Mais tu l’a fait sans la savoir
John : Comment ça ?
Whitney : Quand ça m’est arrivé, je n’avais personne dans ma vie et j’étais brouillée moi aussi avec le reste de la famille. Quand j’ai entamé ma « traversée du désert » penser à toi m’a permis d’avancer, ça m’a aidé. Je me suis servie de toi comme repère. Je sais, c’est le genre d’inepties qu’on entend partout mais pour moi ça a été le cas. Je me disais que où que tu sois dans le monde, tu devais endurer des conditions pires que les miennes.
John : Mais tu te trompais
Whitney : Et alors ? Peu importe, aujourd’hui je préfère voir le résultat et je suis plutôt fière de moi.
John : Tu peux. Je le suis aussi. Quand je me plaignais de ce qui m’arrivait à l’époque j’étais loin d’imaginer ce que tu vivais. Si j’avais su j’aurais peut-être moins ennuyé mon copain de chambrée…
Whitney : Sans oublier les ours polaires et leurs sardines…

John regarda Whitney puis il éclata de rire avec elle. Ils passèrent le reste de l’après-midi ensemble. Ils mirent les choses au clair et lorsqu’ils se quittèrent, ils sentaient tous les 2 plus légers et sereins. John décida qu’il était tant de révéler leur secret à ses amis. Il emmena sa petite sœur au briefing. Elisabeth autorisa Whitney à participer à la réunion.

Elisabeth : Bien je pense que nous avons terminé
John : Encore un chose. J’aimerais … Nous aimerions vous faire part de quelque chose d’important, Whitney et moi.
Elisabeth : Bien qu’est-ce que c’est ?
John : Voilà, (affiche une certaine fierté) Whitney est ma petite sœur.
Rodney : Quoi ? Mais…
Teyla : Vous avez une sœur ?
John : Et oui…
Elisabeth : Vous ne nous en avez jamais parlé. Réflexion faite, vous ne nous avez jamais parlé de votre famille.
Rodney : Votre nom c’est bien Jones n’est-ce pas ?
Whitney : Actuellement oui. Jones était le nom de jeune fille de ma mère avant qu’elle ne se marie à notre père. Mon véritable nom de famille est Sheppard.
Teyla : Eh bien je suis ravie de faire la connaissance de la petite sœur de notre colonel.
Whitney : Merci Teyla.
Rodney : On va pouvoir apprendre plein de chose sur notre petit militaire
John : Même pas en rêve Mc Kay !!
Whitney : Je ne parlerais même sous la contrainte, désolé Rodney.
Rodney : Oh… Tant pis
John : Cependant nous aimerions que vous gardiez ça pour vous, je vous fait confiance je sais que vous tiendrez vos langues. (son regard se porte sur Rodney) N’est-ce pas Rodney ?
Rodney : Je sais quand même garder un secret.
John : Mais vous avez tendance à commettre des bourdes…
Rodney : Bonjour la confiance
Whitney: Il vous fait marcher.
John : Fallait pas lui dire
Whitney (avec un regard et un sourire complice): Je sais.
Rodney : Hum… Je le savais évidemment.

Tout le monde éclata de rire en voyant la réaction de l’astrophysicien.



Fin
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